2015
Femmes Femmes

Les 15es Journées cinématographiques se penchent cette année sur la condition féminine sous le titre évocateur de Femmes Femmes, emprunté au film de Paul Vecchiali. Continuité des idées car, s’il y a une révolution du XXe siècle dont on peut dire qu’elle a réussi à changer positivement la société en une utopie réalisable au jour le jour, c’est bien celle de l’émancipation des femmes. Émancipation qui s’accompagne d’un combat toujours d’actualité pour la parité et l’égalité.

« Le cinéma c’est des hommes qui ont filmé des femmes », disait Jean-Luc Godard dans ses Histoire(s)du cinéma.

Parler de la condition féminine aujourd’hui dans le cinéma ne pouvait pas se faire sans Virginie Despentes. Figure contemporaine d’un nouveau féminisme, elle nous fait le plaisir d’être parmi nous pour ses trois films, son dernier roman et une carte blanche en quatre chapitres. « Lorsque je fais quelque chose, c’est la chose qui importe et non mon sexe », affirme quant à elle Lina Wertmüller, autre invitée incontournable, cinéaste iconoclaste et provocatrice, qui accompagnera quatre de ses films dans lesquels elle passe en revue les travers de la société machiste italienne.

Étaient également présents au festival la cinéaste Agnès Varda, la comédienne Anouk Grinberg et Gisèle Halimi, avocate, trois femmes lumineuses, résistantes et combatives.

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