2022
Les Journées cinématographiques au fil du temps
L’histoire des Journées cinématographiques s’inscrit dans le temps. Son appellation, sa programmation et son déploiement sur le territoire ont évolué au fil des années. Fondé en 2001 à Saint-Denis par Monsieur Armand Badéyan, ancien directeur du cinéma l’Écran, le festival cinématographique initialement intitulé Est-ce ainsi que les hommes vivent ? (du titre du poème de Louis Aragon) prenait la suite du festival prestigieux, Les Acteurs à l’Écran (1987/2000).
En vingt ans, le festival Les Journées cinématographiques est devenu un rendez-vous incontournable, une véritable opportunité de faire vivre le cinéma sur le territoire du 93. En mettant à l’honneur un nouveau thème chaque année, il donne à (re)découvrir une sélection de films qui puisent dans l’immense bibliothèque de l’histoire du cinéma, entre films classiques, d’époque et œuvres résolument modernes.
Depuis 2020, le festival s’est agrandi, se déployant sur quatre villes de la Seine-Saint-Denis : Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis et Saint-Ouen-sur-Seine.
Plus de 20 éditions depuis 2001
Pas moins de 20 éditions se sont succédées depuis 2001 avec chaque année un thème différent et un engouement nouveau. Plus qu’un festival de cinéma, les rencontres avec les cinéastes, les ateliers, conférences et autres événements font des Journées cinématographiques un festival vivant, vibrant et vivifiant qui permet de faire rayonner le 7e art sur le département.
Retrouvez une rétrospective des éditions précédentes ainsi qu’une sélection spéciale de certaines années marquantes.
Les temps forts des Journées cinématographiques
2006 SEX IS POLITICS
Une édition passionnante en 80 films autour de la sexualité, à travers ses représentations au cinéma. Catherine Breillat, Amos Gitaï, Paul Vecchiali, Virginie Despentes, Catherine Millet ont marqué les esprits et les mémoires. La rencontre avec Despentes fut un des plus grands moments de la vie de ce festival.
2009 BLACK REVOLUTION
Quelques jours après l’élection de Barack Obama, cette édition consacrée au septième art noir américain et sa place dans les luttes contre la ségrégation et pour les droits civiques a été un des plus grands succès en terme d’ambiance et de public. La présence du grand cinéaste Melvin van Peebles a illuminé cette édition comme celle de Charles Burnett, Haile Gerima ou William Klein !
2011 LA COMÉDIE DU TRAVAIL
L’invité d’honneur a qui le festival a rendu hommage était l’immense cinéaste finlandais Aki Kaurismäki. À l’image de ses films, minimaliste et pince sans rire, il a été indéniablement une des plus belles rencontres de notre festival, humble et disponible. Celles et ceux qui ont eu la chance d’assister à cette édition ne l’oublieront jamais.